Sommaire
Périodicité des réunions :
– articles L. 2312-19 et L. 2315-28 du Code du travail
Temps passé en réunion :
– article L. 2315-11 du Code du travail
– article R. 2315-7 du Code du travail
Périodicité des réunions
Le nombre annuel de réunion du CSE ne peut être inférieur à 6.
En l’absence d’accord, dans les entreprises d’au moins 300 salariés, il se réunit une fois par mois.
Le nombre de réunions est donc diminué alors que l’ensemble des IRP sont fusionnées.
Il faudra prévoir une séparation de l’ordre du jour en fonction des attributions du CSE pour permettre une réunion mensuelle sur les attributions des ex-CE et une réunion trimestrielle sur les attributions des ex-CHSCT ou de la CSSCT.
Pour que le mandat ne se limite pas aux réunions, il est indispensable de négocier une augmentation des heures de délégation, une augmentation du nombre d’élus et la création de représentants de proximité.
Temps passé en réunion
Le temps passé en réunion du CSE n’est pas décompté du crédit d’heures de délégation dès lors que la durée annuelle globale de ces réunions n’excède pas :
- 30 heures pour les entreprises de 300 à 1.000 salariés
- 60 heures pour les entreprises d’au moins 1.000 salariés
Dans le silence du texte concernant les entreprises de moins de 300 salariés, il faudra faire valoir que ce temps ne s’impute pas sur le crédit d’heures.
Il est indispensable de négocier un relèvement de ces seuils qui ne représentent que 2h30 et 5 heures de réunion par mois.
Il est indispensable, pour que les élus puissent réaliser leurs missions, que le temps de réunion ne soit pas décompté du crédit d’heures de délégation.
Sur cette question voir le commentaire du droit ouvrier du mois de janvier 2019, où une entreprise de la région s’était affranchie de toute négociation concernant les établissements distincts.
En effet, l’excellent jugement du TI de Lyon du 7 septembre 2018, SAS Omnitrans a été publié au DO et commenté par Dominique Holle : v. Dr. Ouvr. 2019, p. 2