Les informations demandées sont importantes : elles permettent de proposer des contenus adaptés à votre entreprise et votre situation. À tout moment vous pourrez supprimer et modifier tout ou partie des informations fournies.

Veuillez noter que :
- seul votre pseudo sera public
- la taille de votre entreprise et son code postal seront visibles des utilisateurs connectés
-toutes les autres informations fournies demeurent strictement confidentielles et ne seront pas communiquées à de tierces parties, sauf demande explicite de votre part.

1. Informations de connexion
2. Votre entreprise (infos publiques)
3. Votre entreprise (ne sera jamais publié)
4. Calendrier (Non visible sur votre profil)
5. À propos du CSE (infos non publiées)
6. À propos de vous (infos non publiées)

“ dénonciation abusive d’un salarié de part du cse ”

0

Bonjour, il est constaté dans mon entreprise que le représentant du CSE  a utilisé son droit d’alerte dans le but de nuire à une collègue en particulier en dénonçant un fait partiellement inexact et en amplifiant le degré de gravité de la situation. En outre, il a émis ouvertement des critiques l’égard de la personne incriminée pendant la synthèse des entretiens d’enquêtes. Quels sont les recours possibles ?

Dominique HOLLE Question répondue 2 novembre 2022
0

Bonjour,

Les recours possibles :

Saisir l’employeur afin qu’il prenne ses responsabilités, enquête sur les faits et les fasse cesser.

Une plainte est toujours possible sur le fondement de la dénonciation calomieuse ou la diffamation si vous êtes en capacité de démontrer les faits.

Article 226- 10 du Code pénal

“La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d’un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l’on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu’elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l’employeur de la personne dénoncée est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d’acquittement, de relaxe ou de non-lieu, déclarant que le fait n’a pas été commis ou que celui-ci n’est pas imputable à la personne dénoncée.

En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci”.

Bien cordialement

Dominique HOLLE Question répondue 2 novembre 2022
Top